Nous vivons à l’époque de « l’injonction au bonheur ». Dès le matin, il faut se lever du bon pied, sourire, répondre que tout va bien, comme si la moindre tristesse menaçait l’équilibre social. Les malheurs, eux, doivent être vite balayés : « ça va s’arranger ». Ainsi, le bonheur devient une obligation, une performance à montrer, un idéal qu’il faudrait atteindre « à tout prix ».
Mais ce bonheur-là est-il réel ? La société nous vend des recettes toutes faites : voitures, stages, livres de développement personnel, voyages… Pourtant, la richesse, le succès ou l’abondance de plaisirs n’assurent pas la sérénité intérieure. Combien découvrent, à leurs dépens, que ces illusions ne suffisent pas à combler le cœur ? Et si, en confondant bonheur et plaisir, nous nous trompions de chemin ?
Dans Le bonheur à tout prix, frère Philippe Jeannin questionne ces représentations trompeuses et ouvre une piste : et si le vrai bonheur ne se cherchait pas ailleurs, mais au plus près de soi, dans la simplicité, dans la rencontre, dans la gratitude ? Cet épisode invite à reprendre souffle et à réfléchir : qu’est-ce qui, pour moi, fait vraiment le bonheur ?